Je t’aime d’un amour aussi pur que mon lait qui coula grâce à ta présence en moi
Toi qui es unie à moi,
À partir de cette seconde, je porte une vie dans ma vie
Partout où ces jambes iront, tant que mon cœur bat encore
Je vis pour ta vie, je vis parce que tu vis en moi
Depuis, dans le noir, tu écoutas mes histoires sur le monde
De la musique et de la tonalité, du poème et du rythme
Sur ta mère qui t’aime dans son imperfection
Avec tout son amour qui ne sera jamais parfait à ses filles
Le chatouillement de tes orteils, tapant tendrement le mur de mon corps, caressa mon cœur
Je savais que tu étais là, et tu savais que je le savais
Tu y nageas, y trouvas ton confort, tes mains atteignirent mon âme
Tu m’as offerte ce privilège, la sensation la plus délicieuse d’une mère, dont toutes les femmes ne peuvent pas ou ne veulent pas avoir
Et dans cette douleur, ma fille, que j’endurai à cause de la punition de la curiosité d’Eve, que l’on dit la première femme,
Le cri de tes larmes a prononcé ta présence dans le monde,
Tu as été si petite, si mignonne
Le miracle le plus magique qui ne me soit jamais arrivé.
Tu n’étais plus en moi, mais je pue te sentir entièrement, ta peau toucha la mienne.
Le bonheur dans la stupéfaction surmonta toute peine et toute souffrance.
Cela m’est égal si tu es à Son image ou à la mienne
Je ne peux pas arrêter de t’admirer, ma fille
La peau douce exotique, tes cheveux dorés scintillants, tes yeux pétillants explorent tous les coins de la pièce, regardent ceux qui sont captivés par deux charmantes fossettes
Ta passion à trouver un sens en chaque mot,
Ton enthousiasme, ton éclat de rire, ta gentillesse,
J’ai vraiment de la chance de t’avoir, ma petite Louve
Je t’ai élevée par amour, non par obligation
Tu n’as aucune obligation ni de m’aimer, ni de me faire plaisir
Ni de me donner de beaux petits-enfants si ce n’est pas ce que tu souhaites
Il n’est pas nécessaire de te marier si le mariage te restreignait
Écoute le murmure de ton cœur, il y a toujours un prix à nos désirs,
choisis le meilleur pour toi, ne regrette pas tes décisions,
N’aie pas peur de faire des erreurs, tant que tu en tires des leçons
Et si le moment est venu, ma fille, quitte là, ta mère
Elle est déjà heureuse, elle continuera à être heureuse quand elle sera vieille
Embrasse ton bonheur, profite de ta vie, étreins ta liberté
Réalise tes beaux rêves
Vole, vole, ma fille, aussi loin que tu veux
Parce que tu sais, si tu veux, tu peux
Joyeux anniversaire, ma fille aînée 💜
Relu par J. Renauld
Illustration : Gustav Klimt